Les créations les plus anciennes de la Compagnie sont répertoriées ci-dessous, en commençant par les projets les plus récents.
Dyptique Kleist
La Marquise d’O…
La marquise d’O… est une jeune veuve, mère de deux enfants. Lors de la mise à sac de sa ville, elle est sauvée par un officier, comte de son état. Quelque temps plus tard, elle se découvre enceinte, alors qu’elle n’a connu aucune relation depuis la mort de son mari. Sa famille la rejette pour fuir le scandale, alors que le comte lui fait une cour pressante…
La Petite Catherine de Heilbronn
En 1810, Kleist écrit cette pièce polymorphe, à la fois mystère médiéval, fable grotesque, aventure picaresque et roman d’amour. Qu’est-ce qui a poussé Catherine à se jeter éperdument à la suite du comte de Strahl, avec un don de soi total ? Est-elle possédée par le démon ou veillée par les anges ? Comment elle, la simple fille d’un armurier, peut-elle prétendre épouser un noble chevalier ?
la Tétralogie RAKI
Présentation de la Tétralogie RAKI : cliquer ici
En attendant la mort, de Nino Noskin
En attendant la Mort est une fable guerrière où un fils prodigue, parti se battre contre la volonté de sa famille, revient de la Guerre comme un fantôme errant, non parce qu’il est mort au combat, mais parce qu’il est mort « de l’intérieur ». L’Après-Guerre est une Avant-Guerre.
Europe centrale et Europe de l’Est
Crime et châtiment, d’après Dostoïevski
Raskolnikov, ancien étudiant contestataire, pauvre, commet un meurtre pour venir en aide à sa famille indigente et pour délivrer la société d’une femme qu’il considère comme un parasite. Se considérant orgueilleusement comme un homme hors du commun, il veut éprouver les limites de sa liberté par la pratique du mal et par la transgression de l’ordre moral. Pourtant, torturé par le sentiment de sa culpabilité et isolé du reste des hommes, il confessera son crime. Au châtiment ainsi librement consenti répondra l’amour de Sonia, une jeune femme qui se prostitue pour nourrir sa famille, et l’espoir de rédemption, promis par l’Évangile.
Le rapport dont vous êtes l’objet, de Václav Havel
Josef Gross, directeur scrupuleux d’un obscur service, est le témoin impuissant de l’invasion de son administration par une langue nouvelle, le pydétypède, qui croît et prospère dans les bureaux sans que nul ne la contrôle. Pis, il est l’objet d’un rapport dont il ignore la teneur, faute de connaître cette langue. Effaré, entre contestation et résignation, Gross constate que son administration a plongé dans une spirale vicieuse au sein de laquelle l’obtention de chaque document est soumise à la possession d’un autre document qu’on ne peut obtenir sans le fameux document initialement demandé. Les
nombreuses cocasseries bureaucratiques laissent voir les rouages d’une monstrueuse machine, broyeuse d’humanité. En réalité, le rapport dont Gross fait l’objet nous concerne tous, de quel rapport sommes-nous l’objet ?
Requiem, de Roger Lombardot
L’histoire, un voyage, le témoignage de la rencontre d’une journaliste avec Sonia et son enfant ; ça se passe en Bosnie en 1994. Une trame de fond sombre, marquée par le sceau de la guerre et intrinsèquement condamnée à la souffrance.
La mouette, d’Anton Tchekov
Un homme de trente-cinq ans vient demander en mariage la fille du voisin. Tout content, le voisin va chercher sa fille. Seulement ceux-ci s’engagent dans une discussion d’affaires si violente qu’il n’y a pas moyen de les contrôler. Les esprits s’emportent et les répliques sont très relevées. Même s’il leur arrive de faire des pauses, ils sont tellement aveuglés par leurs convictions que pour moins que rien, ils s’emportent. Après s’être injuriés de belle manière, ils finissent par s’accorder, tout en restant chacun sur leur position.
La demande en mariage, d’Anton Tchekov
Un homme de trente-cinq ans vient demander en mariage la fille du voisin. Tout content, le voisin va chercher sa fille. Seulement ceux-ci s’engagent dans une discussion d’affaires si violente qu’il n’y a pas moyen de les contrôler. Les esprits s’emportent et les répliques sont très relevées. Même s’il leur arrive de faire des pauses, ils sont tellement aveuglés par leurs convictions que pour moins que rien, ils s’emportent. Après s’être injuriés de belle manière, ils finissent par s’accorder, tout en restant chacun sur leur position.