Au retour des obsèques de la grand-mère, un incident lourd de conséquences est le point de départ d’un engrenage vaudevillesque ponctué de mensonges insensés et d’inventions farfelues. Simon et son amie Anne se démènent pour dissimuler l’impossible vérité à la mère. Cet évènement les dépasse et les engage au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer.
«L’homme n’est que poussière, c’est dire l’importance du plumeau.»
Alexandre Vialatte
Jusqu’à ce que la mort nous sépare est une comédie légère et profonde à la fois, sur notre rapport à la mort et les relations amoureuses et familiales, sur l’humain et sur la vie qui se joue des tabous et qui défie la mort comme le fait un fou rire à un enterrement.
Jusqu’à ce que la mort nous sépare
de Rémi De Vos
Mise en scène
Nikson Pitaqaj

Costumes
Drita Noli
Régie
Piotr Ninkov
Avec
Lina Cespedes
Henri Vatin
Anne-Sophie Pathé
Note d’intention
Jusqu’à ce que la mort nous sépare est une comédie noire pleine de vie, qui traite d’un sujet fort — la mort — avec une grande légèreté. La mort est prise à contre-pied dès les premières répliques avec l’allusion à la musique festive de l’enterrement. Les personnages sont pleins de vie pour conjurer la mort qui leur joue des tours, pour maîtriser les cendres de la grand-mère, plus vivaces qu’un personnage bien vivant, qui force leur réactivité d’esprit et leur prise d’initiative.
«Je voulais écrire une pièce où il n’y ait pas d’humour, qui ne soit pas drôle du tout. J’ai essayé de m’y tenir dans les premières pages. Il y a des retrouvailles sensibles entre une mère et un fils.».
Rémi De Vos

L’intrigue est très simple. Les mots sont quotidiens mais enclenchent un formidable imaginaire au pouvoir dévastateur. La folie, et le rire qui est son exutoire, naissent de ces mots qui sont tous porteurs d’une nouvelle bombe à retardement, de situations toujours plus cocasses, d’une nouvelle histoire à réinventer de plus en plus irrésistible et absurde, mais non dépourvue de conséquences.

La richesse de l’écriture de Rémi De Vos s’épanouit pleinement sur une scène de théâtre. L’apparente simplicité du texte est un outil formidable pour le jeu — et ce qui est dit sans paroles — et pour une expression pleine, verbale et physique, des personnages. Rémi De Vos revendique écrire pour les acteurs, se mettant à leur place. Il va plus loin encore en décrivant son processus d’écriture selon ces termes : «Quand j’écris, ce sont toujours les personnages qui prennent le dessus.». Ces fondamentaux de l’écriture de De Vos rejoignent les fondamentaux de la compagnie Libre d’Esprit dans son appréhension du texte et des personnages.
Quelques critiques…
« C’est complètement absurde mais follement drôle. (…) On s’amuse beaucoup du jeu des trois comédiens, chacun rivalisant avec l’autre dans l’humour noir et la dinguerie. » La Provence – juillet 2019
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« (…) des situations parfaitement burlesques qui inclinent naturellement au rire franc, massif. C’est vrai ! L’on rigole beaucoup au long de ce spectacle. À noter : l’excellente prestation des trois comédiens qui occupent le plateau. » RegArts – juillet 2019
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« (…) Si la trame du spectacle baigne dans la dramaturgie, le metteur en scène a su donner du croustillant grinçant et humoristique à ses trois personnages. » Le Dauphiné/Vaucluse matin – juillet 2019
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… et avis de spectateurs :
Photos et vidéo : Mohamed Zaoui