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Compagnie Libre d'Esprit


NEWSLETTER - 19 JUIN 2014

Edito

Chers amis,

En pleine préparation du Festival d'Avignon, nous gardons l'espoir, comme Václav Havel en son temps et comme Nino Noskin pendant la guerre, qu'un petit rayon de soleil viendra chasser l'obscurité qui s'annonce, et que juillet nous verra, vous et nous, réunis au théâtre.

A bientôt!

 

Largo Desolato

à 16h40 du 5 au 27 juillet, jours impairs

                  largo desolato 3

Une pièce de Václav Havel 

"Les choses étant ce qu'elles sont, j'aimerais encore mieux être malade. Si au moins je pouvais être sûr qu'ils ne viendront pas aujourd'hui..." 

Léopold Kopriva, philosophe et universitaire, vit cloîtré chez lui, à guetter le moment où "ils" viendront pour l’emmener "là-bas". Sa compagne Zuzana le rabroue, son ami Olbram lui reproche d’avoir changé, deux ouvriers viennent le voir pour l’exhorter à "agir", Lucy se jette à sa tête en lui promettant de le sauver par l’amour. C’est alors qu’ "ils" arrivent, chargés d’une proposition : il suffira à Léopold de déclarer que son livre qui n’a pas plu aux autorités a été écrit par un autre pour bénéficier d’un non-lieu. Léopold peut-il, pour sauver sa peau, prétendre qu’il n’est pas lui ?

Mise en scène : Nikson Pitaqaj - avec Henri Vatin, Lina Cespedes, Yan Brailowsky, Zachary Lebourg, Anne-Sophie Pathé, Marc Enche, Elise Pradinas.

 

Espace Alya - 31 bis, rue Guillaume Puy - 84000 Avignon - http://www.espacealya.com

Réservations : 04 90 27 38 23

Plein Tarif : 17 € - Carte Off : 12 €

 

                

 "Largo Desolato, probablement l’œuvre la plus aboutie de Havel, sera jouée à la Royale Factory par la Compagnie Libre d’Esprit. Écrite par Havel un an seulement après sa libération de prison, Largo Desolato parle de la psychose post-carcérale, de la crise d’identité et de la situation dans laquelle un homme peut se trouver par la faute des autres. Léopold, double de Václav Havel dans cette pièce, est un grand philosophe et un universitaire déchu et déprimé par la censure dont il est victime..." - Pauline Du Chatelle, Côté Yvelines, 26 mai 2014

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Mon Ami Paranoïaque

à 16h40 du 5 au 27 juillet, jours pairs

                                      

Une pièce de Nino Noskin

"C'est pas d'une arme d'attaque que je te parle, mais de défense."

  Le délire gagne un jeune homme sans histoires le jour où un ami l'incite à se protéger en ayant toujours un couteau dans sa poche. D'une histoire banale avec son voisin naît un problème. Antoni se perd alors dans le cercle vicieux de la peur de l'autre.

Le raki coule à flots. La drôlerie des personnages, la légèreté des dialogues, un rythme endiablé et une musique enivrante donnent une comédie balkanique où se mêlent le tragique et un humour caustique, qui mettent en lumière l'absurdité des situations.

Mise en scène : Nikson Pitaqaj - avec Henri Vatin, Zachary Lebourg et Anne-Sophie Pathé.

 

Espace Alya - 31 bis, rue Guillaume Puy - 84000 Avignon - http://www.espacealya.com

Réservations : 04 90 27 38 23

Plein Tarif : 17 € - Carte Off : 12 €

 

 La Compagnie est en résidence de création au théâtre de l’Epée de Bois-Cartoucherie, avec le soutien du théâtre du Grenier de Bougival, du théâtre de la Celle St-Cloud, de La Royale Factory à Versailles, de la SPEDIDAM, du Centre Tchèque de Paris, de la Ligue des droits de l'Homme et du Conseil Général des Yvelines en 2012/2013.  

                         

Raki: Mon ami paranoïaque et En attendant la mort de Nino Noskin

"Ces pièces de peu de mots sont mises en scène avec une grande efficacité, des farces tellement noires qu’on finit par en rire, sans que ce rire ne fasse jamais oublier ce sur quoi l’auteur nous met en alerte : la contamination profonde de la guerre. Né dans ce qui était la Yougoslavie, ayant connu la prison et l’hôpital psychiatrique, il sait de quoi il parle. Un bon sujet à débattre au moment où la spirale de la guerre monte en Ukraine." - Ligue des droits de l'Homme, mai 2014

"Mon ami paranoïaque joue sur la construction de la peur et l’escalade de la violence qu’elle entraîne. (...) La fable est claire, à double échelle, du fait-divers au capitalisme mondial, et elle tire sa force de son économie : pas un mot de trop.
(...) En attendant la mort joue sur le poison de la peur. (...) Il n’y a pas d’après-guerre, c’est seulement le couvercle et le déni de la guerre. La réalité à laquelle nous renvoie Nino Noskin, on en a l’écho tous les jours, qu’on le veuille ou non. Ces farces cruelles ne font pas rire. Si l’on y parvient quand même (plutôt la première que la seconde plus obscure et encore plus sidérante), c’est quand  l’homme-machine est pris dans l’engrenage qu’il a monté lui-même, huilé à petits coups de raki…" - Christine Friedel, Théâtre du blog, mai 2014

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Plus d'informations : www.libredesprit.net

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