Largo Desolato au centre tchèque

La Compagnie Libre d’Esprit présente Largo desolato au Centre culturel tchèque (Paris)
du 2 au 20 décembre 2014

Largo Desolato: à 20h00 les mardis, mercredis et jeudis, à 18h00 les samedis

Une pièce de Václav Havel

« Les choses étant ce qu’elles sont, j’aimerais encore mieux être malade. Si au moins je pouvais être sûr qu’ils ne viendront pas aujourd’hui… »

Léopold Kopriva, philosophe et universitaire, vit cloîtré chez lui, à guetter le moment où « ils » viendront pour l’emmener « là-bas ». Sa compagne Zuzana le rabroue, son ami Olbram lui reproche d’avoir changé, deux ouvriers viennent le voir pour l’exhorter à « agir », Lucy se jette à sa tête en lui promettant de le sauver par l’amour. C’est alors qu’ « ils » arrivent, chargés d’une proposition : il suffira à Léopold de déclarer que son livre qui n’a pas plu aux autorités a été écrit par un autre pour bénéficier d’un non-lieu. Léopold peut-il, pour sauver sa peau, prétendre qu’il n’est pas lui ?

Mise en scène : Nikson Pitaqaj – avec Henri Vatin, Lina Cespedes, Yan Brailowsky, Zachary Lebourg, Anne-Sophie Pathé, Marc Enche, Elise Pradinas.

Informations pratiques :

Centre Tchèque

18 rue Bonaparte
Paris 75006
(carte : cliquer ICI)

Réservations: 01 53 73 00 22, ccparis@czech.cz

Plein Tarif : 15 € – Tarif Réduit : 10 €

En coréalisation avec le Centre Tchèque et le théâtre de la Royale Factory à Versailles dans le cadre du Festival Mois Molière, avec le soutien à la création de la SPEDIDAM.

La presse en parle :

« (…) C’est de cet étouffement, dont la seule issue est l’alcool, que la scénographie cherche à rendre compte. Léopold sombre peu à peu, tout le plateau tournoie autour de lui dans un vertige étourdissant. Son esprit vacille, il est gagné par le renoncement total, pris en tenaille entre les menaces des uns et les exigences des autres. Belle figure de l’aliénation, Léopold ne s’appartient plus… Michèle Bigot, Madinin’Art, 20 juillet 2014

(…) La pièce est lourde, tendue mais les mots sont là, puissants, dérangeants, crispants. Ils grincent à coup de poing dans la gueule et le spectateur en sortira groggy. (…) PierPatrick, Reg’Arts, 18 juillet 2014

Pièce à la tonalité beaucoup plus sérieuse, Largo Desolato est de ces moments de théâtre qui laissent un peu sonné-e à la sortie de la salle. (…) Chaque entrée de scène, donc dans son appartement, est l’occasion de renouveler sa terreur ou de lui apporter un court instant de répit : qui toque, ami ou ennemi ? La frontière est de toute façon mince… (…) Mircea Austen, MadmoiZelle.com, 17 juillet 2014

« Largo Desolato, probablement son œuvre la plus aboutie, fut écrite par Havel un an seulement après sa libération de prison, Largo Desolato parle de la psychose post-carcérale, de la crise d’identité et de la situation dans laquelle un homme peut se trouver par la faute des autres… » – Pauline Du Chatelle, Côté Yvelines, 26 mai 2014