Critique : Knock

logo-jeunes-et-lettresCritique Des jeunes et des lettres parue le 12 décembre 2012.

Critique DJL à L’Epée de bois : KNOCK du 6 au 23 décembre/2 Critiques d’EMMA et d’une de ses amies
Texte de Jules Romains, mise en scène de Nikson Pitaqaj (dans la jolie Salle Studio)

D’Emma

«Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore»

Rien que cette citation nous résume parfaitement la pièce et les méthodes du Docteur Knock venu remplacer le Docteur Parpalaid dans un «canton» où personne n’est malade mais où, surtout, tout le monde est radin! Cette pièce fait la satire des docteurs mais surtout la crédulité des patients qui ne connaissent rien à cette thérapie et qui donnent une confiance aveugle à ces gens se prétendant savants de la médecine.

Les deux comédiens-docteurs incarnent parfaitement leur rôle et jouent aussi bien que l’original, voire mieux! Ils arrivent à nous faire rire et réinterprètent ce classique d’une manière originale et innovatrice!

De l’amie d’Emma

Un soupçon d’atmosphère habilement manipulé, une poignée de talent et une abondance d’originalité et de créativité, voilà ce qu’est la troupe Libre d’Esprit.

Il a rarement été représenté un tel jeu d’acteurs, une vraie mine d’or de talent. Ce talent était d’autant plus mis en valeur par l’ambiance que dégageait le décor de la scène ainsi que le choix de salle.

Mais ils ne s’arrêtent pas là et c’est avec une vraie sensibilité que Libre d’Esprit nous a présenté une interprétation originale de « Knock ». Les trois caractères maniés à l’excellence, la perfection même, invitent le spectateur à remettre en question la médecine moderne et c’est avec humour que le théâtre de L’Epée de Bois nous présente cette pièce riche en surprises.

Une merveille tant pour l’interprétation de l’histoire en elle même (celle d’un Docteur Knock venu remplacer le Docteur Parpalaid dans un canton où l’argent est plus important que la santé), que pour les acteurs dont le travail , je le répète, est si remarquable, si épatant, si sensibilisant, qu’ils méritent largement les applaudissements qu’ils ont eus.